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Monsters in Love
30 janvier 2008

5.20 am

5h20, le pater traine ses pantoufles dans le couloir, direction la cuisine pour 2h & après, boulot.
Moi, je suis dans mon lit, allongée sur le dos, à regarder le plafond.
Les mêmes choses toujours ; la petite tâche noir qui me fait me demander si ce n'est pas un moustique, toujours, la tache de lumière plus crue que laisse échapper la lampe de chevet allumée, la lumière que reflètent les photo près du plafond & les plumes de l'attrape-rêve qui bougent presque imperceptiblement. C'est le filet de vent qui s'engouffre dans la lucarne qui leur donne vie.

Comme souvent quand je sens ce filet de vent, je repense à la blague que nous avait sorti une fois notre prof d'histoire-géo (qui s'avère être en fait un fait réel) : vous savez pourquoi on a donné ce nom aux vasistas ? Parce que quand les Allemand ont envahit la France & qu'ils ont vu ça, ils ont dit "Was ist das ?!" ("qu'est-ce que c'est ?!" pour les nom-germanophone).
De blague de prof d'histoire en blague d'autre prof d'histoire, je me retrouve dans les souvenirs de ma seconde Terminal.
Une année bizarre. Intense émotionnellement & en même temps, intensément vide. J'ai rencontré quelque personnalité très fort qui m'ont beaucoup touché & me touchent toujours même si elles ne sont plus de mon entourage. Je suis tombée amoureuse, mon premier amour & par la même j'ai fait une dépression. A côté de ça, il y avait ces cours, déjà rébarbatif à la base que j'entendais pour la seconde année consécutive, avec les même profs, leurs même blague, les même textes. Puis j'ai cette image de moi, traversant les couloirs vides du lycée, totalement seule. Moi qui avait été si bien accompagnée pendant huit ans dans ces mêmes couloirs, toujours une copine au bras pour raconter des conneries ou le cours qu'on venait de quitter. Dans la cours, j'avais toujours quelqu'un à rejoindre ou à attendre. Cette année là, j'arrivais tout juste pour la sonnerie, je me levais sans but la semaine & je passais le week end a essayé de voir les copines déjà parti en fac & plus particulièrement Emilie, qui m'avait promis que rien ne changerait. L'année suivante, dans les environs de mon anniversaire, je lui parlerai pour la dernière fois.

Ma vie ne mène à rien. Ma vie ne mène à rien. Ma vie ne mène à rien. Me répétai-je en entrant dans mon lit. Ma vie ne mène à rien & c'est un chemin à sens unique.


Vide encore.

Parole de Poète Disparu

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Symphonie :
Cali ~ Menteur
Lecture : Une Femme a Berlin, Anonyme
Pensée : Faut que j'arrête de me mordre l'intérieur de la joue
Projet : bosser sur le t-shirt d'Et0ilait
msn : Co

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Commentaires
C
Bah tu connais mes déprimes de 5h du mat, combien de fois t'as eu des texto a cette heure là hein ^^<br /> C'est passé avec la nuit, t'inquiète.<br /> Mais je sais que t'es là quand i faut :)
L
Ben ça me faisais plaisir de te relire vraiment et de tropuver quelques émotions, mais au fil de la lecture.. me suis rendue compte que tu étais peut etre trop triste.et ça me fait de la peine.. moi suis là ...tu le sais..biyou
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